Sur la plage, les pavés

Bon... Les valises, le sac en tissu, bien rempli, offert par votre libraire... tout cela était un peu lourd, mais ça y est : vous êtes sur la plage, à la montagne, dans un refuge, un gîte, un hôtel, chez vous... Bref, vous êtes en vacances ! Avec des heures de lecture devant vous, et votre belle petite pile de précieux bouquins à vos côtés. Vous pensez alors avec tendresse, reconnaissance ou dépit (pff, quel pavé quand même !) à votre formidable libraire qui vous a concocté cette merveilleuse sélection.

Donc, sur la plage, les pavés... Ou à la montagne, dans un pré d'herbe vertes, ou chez vous - vous avez compris que nous n'avons en réalité rien contre les estivants qui n'ont pas les pieds dans le sable. L'important, c'est que vous ayez - enfin) un peu de temps pour vous lancer dans ces lectures que vous repoussiez depuis des siècles. il faut reconnaître que pour lire tous les pavés de notre sélection, épais volumes déjà classiques, il va vous falloir de très, très longues vacances ! Le risque est de vous faire détester par vos proches, vos enfants, animaux de compagnie... de par votre tendance asociale à vous isoler ainsi avec tous vos livres. Sachez qu'en cas d'incidences fâcheuses, Initiales décline toute responsabilité, et que nous déconseillons la projection desdits pavés. Loi de physique élémentaire : gros bouquin multiplié par vitesse du lancer...

Nous vous souhaitons malgré tout de merveilleux moments de lecture, d'évasion, des plongées dans des univers insoupçonnés, d'agréables moments d'échanges autour de vos lectures, tout cela et même plus. Bon été, belles lectures !

Wilfrid Séjeau, préseident d'INitiales

12,50

Avant que la lucidité ne le quitte à jamais, un homme écrit à la femme de sa vie, dans le chaos absolu d’une mémoire vacillante, de longs feuillets recto/verso. D’un côté : l’itinéraire d’un enfant sans amour et l’affliction d’un adulte sans dieu ; de l’autre : l’histoire du Mal souverain. Confiteor (en latin : "je confesse") est une véritable cathédrale profane.


11,70

Scandale aux États-Unis : le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle, a été agressé en public par une femme de soixante et un ans qui devient une sensation médiatique. Samuel Anderson, professeur d'anglais à l'Université de Chicago, reconnaît alors à la télévision sa mère, qui l'a abandonné à l'âge de onze ans. Et voilà que l'éditeur de Samuel, qui lui avait versé une avance rondelette pour un roman qu'il n'a jamais écrit, menace de le poursuivre en justice. En désespoir de cause, le jeune homme promet un livre révélation sur cette mère dont il ne sait presque rien et se lance ainsi dans la reconstitution minutieuse de sa vie, à la découverte des secrets qui hantent sa famille depuis des décennies.
«Drôle, ambitieux, ingénieux, ce premier roman est une révélation. À découvrir d’urgence.» Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.


9,20

1873. Grace Marks, seize ans, est condamnée à la réclusion à perpétuité pour le double meurtre de son jeune employeur et de sa gouvernante. Victime sous emprise ou monstre en jupons ? Face à l'échec des rapports psychiatriques, le Dr Jordan s'empare du dossier, bien décidé à la sortir de son amnésie. Mais pourquoi lui cache-t-elle les troublants rêves qui hantent ses nuits ?

Inspiré d'un sanglant fait divers qui a bouleversé le Canada du XIXe siècle, Margaret Atwood nous offre un roman baroque où le mensonge et la vérité se jouent sans fin du lecteur. Captive est aujourd'hui adapté en série TV.


13,90

L'Homme qui savait la langue des serpents raconte l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sour qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède. Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d'un souffle inspiré des sagas scandinaves, L'Homme qui savait la langue des serpents révèle l'humour et de l'imagination franchement délirante d'Andrus Kivirähk. Le roman retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d'un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter. Une fable?? Oui, mais aussi un regard ironique sur notre propre époque. L'Homme qui savait la langue des serpents a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire en 2014. Andrus Kivirähk est un écrivain estonien né en 1970 à Tallinn. Véritable phénomène littéraire dans son pays, romancier, journaliste et essayiste, il est l'auteur d'une ouvre déjà importante qui suscite l'enthousiasme tant de la critique que d'un très large public, qui raffole de ses histoires. Andrus Kivirähk écrit des romans et des nouvelles, des pièces de théâtres, des textes et des scénarios de films d'animation pour enfants.