Artiste méconnu en France, Oskar Kokoschka a inspiré des artistes tel Egon Schiele. Son œuvre est étroitement liée aux soubresauts de l’Europe du début du XXe mais aussi de sa propre vie intime. Qualifié par les nazis « d’artiste dégénéré », Kokoschka n’aura de cesse de brandir face à la barbarie des idées et des actes, la liberté folle de l’art, la beauté du voyage, le renouvellement de la découverte. Essentiel.

Une rétrospective tel un parcours sur ce peintre décédé en 2000 qui n’a eu de cesse pendant ses 60 années de création de revisiter les sujets traditionnels : nus, autoportraits, nature morte et paysages. Professeur en grec et latin, Leroy a toujours surpris par un esprit volontiers anachronique et une recherche picturale constante. Une belle découverte.

Artiste sous-estimée, parfois oubliée, Rosa Bonheur est enfin au centre d’une très belle exposition. Bien sûr le plaisir est constant de se promener dans ces pages animalières tant le portrait de ses sujets est saisissant de réalisme et de talent. Il est essentiel, également, d’appréhender l’œuvre entière de Rosa Bonheur dont ses paysages et ses engagements afin de cerner une personnalité complexe et complète. Superbe !

Bien entendu « le cri ». Cette toile qui cache au final toutes les autres. Ce catalogue d’exposition offre, enfin, une vue plus globale de l’œuvre complète de Munch et de sa singularité : « une œuvre à la fois foncièrement cohérente, voire obsessionnelle, et en même temps constamment renouvelée. » Ce livre retrace 60 ans de création de l’artiste norvégien de 1880 à sa mort, pour 160 illustrations

William Heat Robinson. Tellement renommé au Royaume Uni que son nom est désormais utilisé pour désigner des machines absurdes. Et pourtant, ces merveilles sur l’architecture, la vie quotidienne ou les armes par exemple, sont des miroirs offerts au lecteur et une jolie moquerie de la société anglaise de la première moitié du XXe siècle. Coup de cœur : l’attaque militaire au gaz hilarant…