Victor avait un frère, Franck.
« Avait ». Au passé.
Doublement.
D’abord pour cette dispute entre eux assez forte pour qu’ils coupent les ponts, puis ensuite parce que Franck est mort écrasé. Doublement lui aussi…

Pas vraiment un accident, va-t-on dire…

Victor n’est lui-même qu’un vieux loup blessé : épuisé par la vie. Il en voit trop. C’est le métier qui fait ça , Victor est shérif.
Franck l’était lui aussi : deux frères devenus ennemis, mais du même côté de la loi. Désormais, il n’en reste plus qu’un…
Il y en a, des raisons de tuer un shérif, et pour une nièce dont il ne savait rien de l’existence avant cette tragédie, Victor accepte, cœur à vif et colère au bord des lèvres, de s’impliquer.

Un héros écorché vif et douloureusement lui-même, une famille marquée par la vie, qui semble vouée à la tragédie pour un thriller impossible à lâcher… mais aussi un conte américain de violence, de drogue et de sang où le grand méchant loup cherche à offrir la vérité à un petit chaperon rouge qu’on lui a caché, quitte à affronter des loups bien plus terribles encore.
Car dans chacun de ses romans, Ellory nous le rappelle : l’homme n’est qu’un loup pour l’homme.

Deux enfants dans un orphelinat, une que l’on vient rechercher et l’autre pas.

Leur mère est poète, du genre qui vole de l’encre mais non des mots. (Ils sont mal vus, les mots, en URSS, on veut vous faire croire qu’ils ne vous appartiennent pas…)

Cette femme, elle sera connue plus tard, Marina Tsvetaïeva, mais le livre ne raconte que quelques courtes années de sa vie. Des années de détresse, et d’amour, de passion et d’abandon, de solitude et de vie. Dans la vie, il y a le deuil aussi, et puis les vers de sa poésie.

L’impensable est-il synonyme d’amour ou de cruauté? En interrogeant sur les sentiments maternels, Béatrice Wilmos propose le portrait d’une femme écorchée vive tout en l’arrachant au froid de l’Histoire.

Il y a une ville…

Une ville où les visiteurs ne semblent habillés que de peignoirs, robes de chambre ou pyjamas, mais surtout une ville où l’on ne peut accéder qu’une fois nos paupières closes…
Un grand magasin dont on franchit les portes, parfois lorsque l’on est un peu perdu, ou bien lorsque nous savons précisément ce que nous voulons et à quel étage aller le chercher.

La jeune femme à l’accueil est nouvelle mais prend son travail très à cœur : vous conseiller au mieux est son métier. Vous conseiller pourquoi ? Pour des rêves bien sûr, car l’on rêve différemment en pleine nuit que lors d’une simple sieste. Le but n’est certainement pas de se réveiller avec l’esprit trop lourd…

L’organisation de la chaine du rêve est complexe : au-delà des marchands qui en font commerce, il y a les créateurs, les écrivains, ceux qui modèlent l’essence même des rêves avec lesquels vous repartirez. Croyez-moi, écrire des best-sellers oniriques ce n’est pas si simple que cela…
Puis bien sûr, il y a vous, il y a nous.
Les Rêveuses, les Rêveurs…
Celles et ceux par qui le Rêve prend tout son sens, intime et propre à tout un chacun, car lorsqu’on l’éprouve, aucun rêve ne ressemble à un autre…

A l’image de son sujet, Le Grand Magasin des Rêves est un livre entre deux mondes, celui du présent et de l’avenir, lorsque tout semble encore en construction. Lorsque les phrases nous invitent à franchir les frontières du pouvoir de l’imagination pour mieux se retrouver soi-même…

Cesse-t-on jamais vraiment de rêver ?

Traquer les morts, les malades et les blessés, ça vous tente ? Non, nous ne vous proposons pas de devenir Faucheuse, rassurez-vous (ou pas) mais salarié dans une compagnie d’assurance.

Un peu comme Shinji Wakatsuki, jeune employé qui… ne sait plus trop s’il aime son travail ou non.
Notre héros passe en effet ses journées à enquêter dans toute la misère humaine pour relever fraudes et tromperies. De quoi perdre confiance en soi comme envers les autres…

Lorsque vient l’affaire de trop, Wakatsuki se retrouve pris au piège entre les griffes d’un esprit malade pour avoir été au mauvais endroit, au mauvais moment. Où est la vérité, certains êtres humains sont-ils réellement capables de tout, y compris envers leurs propres enfants ?

Prenez bien votre souffle avant d’ouvrir ce livre, et plongez à nouveau, après le professeur sadique de La Leçon du Mal, dans les pires méandres de l’âme humaine.

Être Employé de bureau, ce n’est vraiment pas de tout repos !

Gabriel est solitaire presque malgré lui, fils de militaires, trimballé de villes en villes : il est le fruit d’un foyer dysfonctionnel. Comme si cela ne suffisait pas, ce jeune homme initié à la chasse devient la proie d’une traque dans un matin gris. Sécher les cours, mérite-t-il d’être si sévèrement puni ?

Grâce à un va-et-vient parfaitement huilé entre un passé dérangeant et un présent oppressant, Sébastien Gendron crée un environnement poisseux qui vous colle à la peau et nourrit vos hypothèses. L’éducation malsaine suinte des mots, l’angoisse perle à travers l’écorce, l’isolement siffle dans les quartiers désertiques, il ne vous reste plus qu’à tourner les pages pour espérer vous sauver, comme Gabriel, de l’étreinte étouffante de ce thriller. Vous pensez être capable de faire les bonnes déductions sous la pression ?

Un page-turner saisissant, un jeu hypnotisant auquel on est obligé de participer !