- EAN13
- 9783865217738
- ISBN
- 978-3-86521-773-8
- Éditeur
- Steidl
- Date de publication
- 12/09/2008
- Collection
- STEIDL LG
- Nombre de pages
- 181
- Dimensions
- 25 x 20,5 x 2,3 cm
- Poids
- 840 g
- Code dewey
- 779.0973
- Fiches UNIMARC
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Henri Cartier-Bresson, Walker Evans
photographier l'Amérique, 1929-1947
De Jean-François Chevrier
Préface de Agnès Sire
Steidl
Steidl Lg
Au printemps 1946, Henri Cartier-Bresson arrive aux États-Unis pour préparer son exposition au MoMA à New York. Il y restera dix-huit mois, il décide vite d’entamer un travail de longue haleine avec un écrivain pour publier un livre qui ne verra finalement pas le jour. Cette période est très importante pour le photographe : c’est à ce moment, l’après-guerre, qu’il choisit de ne pas devenir cinéaste et d’embrasser pleinement la photographie.
De son côté, Walker Evans a publié American Photographs en 1938, Let Us Now Praise Famous Men avec James Agee en 1941, et travaille à la réalisation de son projet Many Are Called, qui ne sera publié qu’en 1966. Walker Evans et Henri Cartier-Bresson appartiennent à la même génération, nourrie de voyages et de curiosité intellectuelle. Tous deux sont imprégnés par la littérature, la peinture et par une forme de critique sociale manifestée différemment : la frontalité et la distance d’Evans par rapport à son pays, face aux diagonales centrées sur l’humain du Français qui renifle (pour utiliser une de ses expressions) un territoire encore nouveau pour lui.
L’exposition et le livre montrent en parallèle les points de vue de Walker Evans et d’Henri Cartier-Bresson sur l’Amérique (1929-1947), l’occasion de confronter deux façons de voir, deux approches différentes de deux maîtres de la photographie qui partageaient une mutuelle estime.
De son côté, Walker Evans a publié American Photographs en 1938, Let Us Now Praise Famous Men avec James Agee en 1941, et travaille à la réalisation de son projet Many Are Called, qui ne sera publié qu’en 1966. Walker Evans et Henri Cartier-Bresson appartiennent à la même génération, nourrie de voyages et de curiosité intellectuelle. Tous deux sont imprégnés par la littérature, la peinture et par une forme de critique sociale manifestée différemment : la frontalité et la distance d’Evans par rapport à son pays, face aux diagonales centrées sur l’humain du Français qui renifle (pour utiliser une de ses expressions) un territoire encore nouveau pour lui.
L’exposition et le livre montrent en parallèle les points de vue de Walker Evans et d’Henri Cartier-Bresson sur l’Amérique (1929-1947), l’occasion de confronter deux façons de voir, deux approches différentes de deux maîtres de la photographie qui partageaient une mutuelle estime.
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