- EAN13
- 9782376650348
- ISBN
- 978-2-37665-034-8
- Éditeur
- Contre-Allée
- Date de publication
- 06/05/2022
- Collection
- LA SENTINELLE
- Nombre de pages
- 174
- Dimensions
- 19 x 13,6 x 1,4 cm
- Poids
- 220 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Une allée est au centre de ce texte : une allée sur laquelle vont et viennent les familles, les proches, qui rendent visite à des patient·es, dans un hôpital psychiatrique. Au bout de cette allée, se trouvent ces patient·es, des jeunes qui décompensent, comme ces baleines échouées, égarées par le bruit du monde. Si ces familles se trouvent confrontées à leur propre douleur, leurs propres difficultés, toutes forment néanmoins un ensemble, un groupe uni, un « troupeau », lit-on. Sur cette allée bordée de doutes et d’ incompréhension, théâtre d’ une histoire entre espoir et résignation, les allers et retours de chacune, comme un mouvement pendulaire, marquent un rythme propre au texte.
À la lecture de ce roman, écrit à la deuxième personne, on va et vient sur cette allée, accompagnant les allées et venues de celles et ceux qui, au fil de leurs visites, nous délivrent des informations clefs de l’histoire des patient.es interné.es. Nous sommes confronté.es à différents points de vue et à une succession de scènes fortes qui donnent la mesure de la solitude dans laquelle chacun.e se trouve au quotidien.
La langue oscille entre une poésie propre à l’ expression des sentiments et de la douleur, et une oralité qui génère un effet de proximité, d’ intimité avec les différents personnages. Une familiarité s’ instaure et, au fil du texte, on est sensibles aux changements que l’ on peut observer chez eux.
À la lecture de ce roman, écrit à la deuxième personne, on va et vient sur cette allée, accompagnant les allées et venues de celles et ceux qui, au fil de leurs visites, nous délivrent des informations clefs de l’histoire des patient.es interné.es. Nous sommes confronté.es à différents points de vue et à une succession de scènes fortes qui donnent la mesure de la solitude dans laquelle chacun.e se trouve au quotidien.
La langue oscille entre une poésie propre à l’ expression des sentiments et de la douleur, et une oralité qui génère un effet de proximité, d’ intimité avec les différents personnages. Une familiarité s’ instaure et, au fil du texte, on est sensibles aux changements que l’ on peut observer chez eux.
Commentaires des lecteurs
Transhumance
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