- EAN13
- 9782848768625
- ISBN
- 978-2-84876-862-5
- Éditeur
- Philippe Rey
- Date de publication
- 04/03/2021
- Collection
- Fugues
- Nombre de pages
- 475
- Dimensions
- 19,1 x 12 x 2,2 cm
- Poids
- 294 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Le témoignage vibrant d'une Joyce Carol Oates veuve, au lendemain de la mort de celui qui fut son mari durant quarante-sept ans
L'appel a résonné au creux de la nuit : " Votre mari, Raymond Smith, est dans un état critique... " Titubante d'appréhension mais espérant contre tout espoir, Joyce se précipite à l'hôpital dont, guéri d'une banale pneumonie, Ray devait sortir le matin même. À l'arrivée, son compagnon de près d'un demi-siècle est déjà mort d'une violente et soudaine infection nosocomiale. Sans avertissement ni préparation d'aucune sorte, Joyce est soudain confrontée à la terrible réalité du veuvage. Au vide. À l'absence sans merci.
J'ai réussi à rester en vie est la chronique du combat d'une femme pour tenter de remonter de ce puits sans fond. En proie à l'angoisse de la perte, cernée par un cauchemar de démarches administratives – et les absurdités pathétiques du commerce du deuil –, Oates décrit l'innommable expérience du chagrin, dont elle ne peut s'extraire que rarement, et à grand-peine, en se tournant vers ses amis. Avec sa lucidité coutumière, parfois sous-tendue d'un humour noir irrésistible (quand, par exemple, elle se lamente sur l'absurdité des luxueux paniers gargantuesques de saucissons et de pop-corn au chocolat déposés devant sa porte en manière de condoléances), elle nous offre à travers ce livre – qui ne ressemble à rien de ce qu'elle a écrit jusqu'ici – non seulement une belle histoire d'amour, mais aussi le portrait d'une Joyce Carol Smith inconnue et formidablement attachante.
L'appel a résonné au creux de la nuit : " Votre mari, Raymond Smith, est dans un état critique... " Titubante d'appréhension mais espérant contre tout espoir, Joyce se précipite à l'hôpital dont, guéri d'une banale pneumonie, Ray devait sortir le matin même. À l'arrivée, son compagnon de près d'un demi-siècle est déjà mort d'une violente et soudaine infection nosocomiale. Sans avertissement ni préparation d'aucune sorte, Joyce est soudain confrontée à la terrible réalité du veuvage. Au vide. À l'absence sans merci.
J'ai réussi à rester en vie est la chronique du combat d'une femme pour tenter de remonter de ce puits sans fond. En proie à l'angoisse de la perte, cernée par un cauchemar de démarches administratives – et les absurdités pathétiques du commerce du deuil –, Oates décrit l'innommable expérience du chagrin, dont elle ne peut s'extraire que rarement, et à grand-peine, en se tournant vers ses amis. Avec sa lucidité coutumière, parfois sous-tendue d'un humour noir irrésistible (quand, par exemple, elle se lamente sur l'absurdité des luxueux paniers gargantuesques de saucissons et de pop-corn au chocolat déposés devant sa porte en manière de condoléances), elle nous offre à travers ce livre – qui ne ressemble à rien de ce qu'elle a écrit jusqu'ici – non seulement une belle histoire d'amour, mais aussi le portrait d'une Joyce Carol Smith inconnue et formidablement attachante.
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