Atomik Magik Circus
EAN13
9782390080480
ISBN
978-2-39008-048-0
Éditeur
La Cinquième Couche
Date de publication
Nombre de pages
84
Dimensions
32,7 x 18 x 0,1 cm
Poids
1 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Atomik Magik Circus

La Cinquième Couche

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L’univers de François Burland est à l’image d’un grand bazar. On y trouve toutes sortes d’oeuvres : papiers recyclés, collés, peints ou gravés, broderies qui s’affichent comme des dessins colorés, sculptures ou jouets bricolés aux échelles brouillées. Le tout s’affranchissant des contraintes esthétiques pour permettre le jeu libre des formes et la magie du désordre. Ces authentiques créations ont de quoi surprendre. Elles mêlent des représentations vernaculaires à des images plus universelles qui s’associent au verbe, selon une propre logique. Ces oeuvres possèdent donc un
mot d’ordre : le slogan ou mieux une parole qui attrape.
A l’origine, dans l’ancienne Ecosse, le slogan signifiait le cri de guerre d’un clan. Aujourd’hui il est devenu une forme privilégiée de la communication de masse tant publicitaire que politique ou culturelle et fait partie intégrante de notre environnement. Chez François Burland, le slogan est tout cela à la fois, un alliage qui réunit le proverbe, la devise, la sentence et le cri de la foule. Il accroche, il rallie, il dicte. Il est certes un acte verbal mais sa lecture reste inséparable de sa forme plastique.
Aussi pour comprendre l’esprit libertaire de cet artiste et sa capacité à être dans une attitude active et non soumise, il faut envisager la lecture de son oeuvre sous le signe de la résistance. «Créer c’est résister» pense Gilles Deleuze, qui établit «une affinité fondamentale entre l’oeuvre d’art et l’acte de résistance». Il précise : «résiste à la mort soit sous la forme d’une oeuvre d’art, soit sous la forme d’une lutte des hommes.» François Burland l’artiste est-il un rescapé ? Son histoire, ses années en marge de la société, sa rencontre avec le Sahara et son itinéraire artistique le font tout simplement naître. «J’ai commencé à faire de la peinture pour échapper à la vie. Au bout du compte c’est elle qui m’a ramené à la vie…» Il peut prétendre à l’art.
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