- EAN13
- 9782373850499
- ISBN
- 978-2-37385-049-9
- Éditeur
- Les Éditions du Sonneur
- Date de publication
- 16/03/2017
- Collection
- SONNEUR
- Nombre de pages
- 196
- Dimensions
- 21,2 x 14,2 x 1,7 cm
- Poids
- 260 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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On s’ennuie tellement dans ce bourg. Alors, Patrick et Robert, aidés par un faible d’esprit qui surveille les alentours, s’amusent à tendre des fils d’acier sur la route en espérant provoquer un accident. Leur frère Paul, qui fut un temps capable de se planter des clous dans les mains afin d’éprouver sa douleur, fuit le monde en lisant de la poésie. Jeanne, quant à elle, dessine des plans de villes imaginaires et rêve de rejoindre les États-Unis avec Éric, un jeune marchand ambulant installé dans une camionnette pavoisée aux couleurs de l’Amérique. Et puis il y a Caroline, haïe, abandonnée par sa mère, internée dans l’asile du coin, où elle tombe entre les griffes de Patrick et Robert. Sans oublier maître Puiseux, le notaire, qui lit Chateaubriand, rêve de la France éternelle et joue la nuit à Bubble Shooter sur Internet ou pense à son amante, la femme du médecin, pour se consoler de la décadence du monde.
Éric sauvera-t-il Jeanne de son désert affectif ? Réalisera-il ses rêves de départ ? Caroline échappera-t-elle aux assauts de Patrick et Robert ? Sa mère ira-t-elle au bout de sa haine ? Maître Puiseux est-il condamné à l’hostilité des habitants ? Voué à sa petite vie morne de notable de province ?
Avec des accents qui ne sont pas sans rappeler William Faulkner, Mangés par la terre dit la cruauté d’un monde taraudé par la mesquinerie et les rapports de domination, d’un monde travaillé par le mirage d’une autre vie. Est-il encore possible de rêver dans une telle misère ?
Éric sauvera-t-il Jeanne de son désert affectif ? Réalisera-il ses rêves de départ ? Caroline échappera-t-elle aux assauts de Patrick et Robert ? Sa mère ira-t-elle au bout de sa haine ? Maître Puiseux est-il condamné à l’hostilité des habitants ? Voué à sa petite vie morne de notable de province ?
Avec des accents qui ne sont pas sans rappeler William Faulkner, Mangés par la terre dit la cruauté d’un monde taraudé par la mesquinerie et les rapports de domination, d’un monde travaillé par le mirage d’une autre vie. Est-il encore possible de rêver dans une telle misère ?
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