- EAN13
- 9791030412734
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 22/04/2021
- Collection
- Petite collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Le 22 avril 1945, Yvonne Oddon est libérée du camp de Mauthausen. Le 28 juin
1945, elle témoigne au Muséum national d’Histoire naturel. Ce récit, écrit à
chaud, saisit par sa rigueur factuelle. Yvonne Oddon décrit sans fard les
conditions de vie inhumaines des prisons de la Wehrmacht et des camps de
Ravensbrück et Mauthausen. Par-delà la souffrance, c’est aussi la vie
quotidienne des prisonnières qu’elle tâche de retranscrire, tout
particulièrement celle des femmes. En dépit des atrocités, la dignité des
prisonnières demeure, des solidarités se nouent, graines de résistance semées
au comble de l’horreur. Le désespoir est finalement absent de ce récit car la
bibliothécaire est habitée par une autre préoccupation : l’urgence de
témoigner. Née à Gap en 1902, Yvonne Oddon devient bibliothécaire au Musée
d’ethnographie du Trocadéro en 1929. Elle participe en 1940 à la fondation du
Réseau du musée de l’Homme, l’un des premiers organismes clandestins de
résistance dont fut également membre Boris Vildé. Arrêtée en 1941, elle est
incarcérée, avant d’être libérée du camp de Mauthausen en avril 1945. Elle
effectue par la suite diverses missions, notamment pour l’Unesco, et
participera à la création du Conseil International des musées.
1945, elle témoigne au Muséum national d’Histoire naturel. Ce récit, écrit à
chaud, saisit par sa rigueur factuelle. Yvonne Oddon décrit sans fard les
conditions de vie inhumaines des prisons de la Wehrmacht et des camps de
Ravensbrück et Mauthausen. Par-delà la souffrance, c’est aussi la vie
quotidienne des prisonnières qu’elle tâche de retranscrire, tout
particulièrement celle des femmes. En dépit des atrocités, la dignité des
prisonnières demeure, des solidarités se nouent, graines de résistance semées
au comble de l’horreur. Le désespoir est finalement absent de ce récit car la
bibliothécaire est habitée par une autre préoccupation : l’urgence de
témoigner. Née à Gap en 1902, Yvonne Oddon devient bibliothécaire au Musée
d’ethnographie du Trocadéro en 1929. Elle participe en 1940 à la fondation du
Réseau du musée de l’Homme, l’un des premiers organismes clandestins de
résistance dont fut également membre Boris Vildé. Arrêtée en 1941, elle est
incarcérée, avant d’être libérée du camp de Mauthausen en avril 1945. Elle
effectue par la suite diverses missions, notamment pour l’Unesco, et
participera à la création du Conseil International des musées.
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