- EAN13
- 9791027901784
- Éditeur
- Éditions Anacharsis
- Date de publication
- 20/01/2016
- Collection
- Fictions
- Langue
- français
- Langue d'origine
- chinois
- Fiches UNIMARC
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Papier - Anacharsis 15,00
En 1645, en Chine, les Mandchous renversaient par les armes la dynastie des
Ming pour s’emparer de l’Empire du Milieu – qu’ils devaient gouverner jusqu’en
1911. La ville de Yangzhou, réputée pour son opulence, opposa une résistance à
l’avancée des envahisseurs. Ceux-ci firent un exemple : ils se livrèrent à un
massacre tel que l’histoire de l’humanité en a peu enregistré dans ses
annales. En l’espace de dix jours de carnage, de viols, de pillages et
d’incendies, 300 000 personnes auraient été exécutées. Wang Xiuchu, un
négociant, survécut à ces heures terribles. Il écrivit à chaud, comme pour en
exorciser l’effroi, le récit de ses errances dans la ville vouée à l’enfer.
Son texte bref et cinglant nous livre un témoignage sans exemple des violences
inouïes endurées par les populations, les sentiments effarés d’un survivant.
C’est qu’il appartient avant tout à une littérature qui s’applique, de bien
des façons et quoi qu’il en coûte, à restituer à la face des hommes leur
propre capacité à la cruauté, sous toutes les latitudes et de tous les temps.
Ming pour s’emparer de l’Empire du Milieu – qu’ils devaient gouverner jusqu’en
1911. La ville de Yangzhou, réputée pour son opulence, opposa une résistance à
l’avancée des envahisseurs. Ceux-ci firent un exemple : ils se livrèrent à un
massacre tel que l’histoire de l’humanité en a peu enregistré dans ses
annales. En l’espace de dix jours de carnage, de viols, de pillages et
d’incendies, 300 000 personnes auraient été exécutées. Wang Xiuchu, un
négociant, survécut à ces heures terribles. Il écrivit à chaud, comme pour en
exorciser l’effroi, le récit de ses errances dans la ville vouée à l’enfer.
Son texte bref et cinglant nous livre un témoignage sans exemple des violences
inouïes endurées par les populations, les sentiments effarés d’un survivant.
C’est qu’il appartient avant tout à une littérature qui s’applique, de bien
des façons et quoi qu’il en coûte, à restituer à la face des hommes leur
propre capacité à la cruauté, sous toutes les latitudes et de tous les temps.
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