Le Joyau des sept étoiles, Un roman fantastique et angoissant !
EAN13
9782843625503
Éditeur
Terre de Brume
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le Joyau des sept étoiles

Un roman fantastique et angoissant !

Terre de Brume

Indisponible
Pour la première fois, le texte original de ce roman fantastique de Stoker est
publié dans son intégralité !

Assailli dans une pièce entièrement close par quelque chose ou quelqu’un, un
éminent égyptologue est plongé dans un étrange état cataleptique. Puis, peu
après, au même endroit, certains objets précieux disparaissent pendant que
d’autres reviennent dans de troublantes et inexplicables conditions. Et,
tandis que le mystère grandit, d’autres malédictions resurgissent, dont une
sous la forme d’une main momifiée. Une main pourvue de sept doigts. Une main
où scintillent d’extraordinaires joyaux, semblables à des étoiles… Le Joyau
des Sept Étoiles (1903) est présenté ici pour la première fois dans sa version
intégrale. En effet, la seule traduction disponible en langue française était
amputée d’environ un tiers du texte original, supprimant ainsi l’efficacité
des descriptions que Stoker s’était appliqué à donner de cette descente dans
les abîmes de l’effroi. Une deuxième fin est également proposée pour la
première fois au lecteur français.

Il ne s’agit pas ici de vampirisme, mais l’horreur atteint, dans ce superbe
roman, des sommets — ou plutôt des gouffres — d’angoisse inattendus.

EXTRAIT

Tout cela paraissait si réel que j’avais peine à imaginer que cela se soit
produit antérieurement et cependant, chaque épisode survenait, non pas comme
une étape nouvelle dans l’enchaînement logique des faits, mais comme une chose
à laquelle on s’attend. C’est de cette façon que la mémoire joue ses tours
pour le bien ou pour le mal, pour le plaisir ou pour la douleur, pour le
bonheur ou pour le malheur. C’est ainsi que la vie est un mélange de douceur
et d’amertume et que ce qui a été devient éternel.
De nouveau, le léger esquif, cessant de fendre les eaux tranquilles comme
lorsque les avirons brillaient et ruisselaient d’eau, quitta le violent soleil
de juillet pour glisser dans l’ombre fraîche des grandes branches de saules
qui retombaient — j’étais debout dans le bateau qui oscillait, elle était
assise immobile et, de ses doigts agiles, elle écartait les branches égarées,
se protégeait des libertés que prenaient les rameaux sur notre passage. De
nouveau, l’eau paraissait être d’un brun doré sous le dôme de verdure
translucide, et la rive était recouverte d’une herbe couleur d’émeraude. De
nouveau, nous étions là dans l’ombre fraîche, avec les mille bruits de la
nature se produisant à l’intérieur et à l’extérieur de notre retraite, se
fondant dans ce murmure somnolent qui fait oublier les ennuis bouleversants et
les joies non moins bouleversantes du monde immense. De nouveau, dans cette
solitude bénie, la jeune fille oubliant les conventions de son éducation
première rigoriste, me parla avec naturel et sur un ton rêveur de la solitude
qui assombrissait sa nouvelle existence. Elle me fit ressentir, avec une
grande tristesse, comment dans cette vaste maison chaque personne se trouvait
isolée du fait de la magnificence de son père et de la sienne, car, en ces
lieux, disait-elle, la confiance n’avait pas d’autel, la sympathie pas de
sanctuaire. Le visage de son père paraissait aussi lointain que semblait à
présent lointaine la vie du vieux pays.

A PROPOS DE L’AUTEUR

Après une jeunesse précaire et difficile, Bram Stoker se lança dans le
journalisme ses études terminées. C’est en 1871 que lui vint l’idée de ce qui
allait devenir un des plus célèbres romans de littérature fantastique, Dracula
(1897). Mais la carrière littéraire de Bram Stoker ne s’arrêta pas là, et il
rédigea de nombreuses autres œuvres, malheureusement occultées par le succès
de Dracula, parmi lesquelles Le Joyau des Sept Étoiles, disponible pour la
première fois en version intégrale dans la collection Terres Fantastiques, et
Le Repaire du Ver blanc. Bram Stoker mourut à Londres.
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