Justin Coudures

Présentation détaillée Justin Coudures : Après Rabot et Monde ouvert, Justin
Coudures est le troisième roman d’Adrien Girault. Le livre résumé : Tous les
étés, Justin Coudures les passe sur une île. Dans une caravane, sur le terrain
que Jean-Marc et sa mère ont acquis à la sueur de leur front. Les magnifiques
résidences secondaires qui chaque année se font plus nombreuses ne sont pour
lui qu’un décor inaccessible. Car Justin vit dans une famille prolétaire
archétypale et s’en rend de plus en plus compte. Cet été, c’est celui de sa
prise de conscience de sa classe sociale, avec laquelle viennent la
frustration et la rage. Une colère grandissante contre le poids des
inégalités, les traitements différents, les déterminismes qui le
condamneraient à une vie de galère. Le temps coule au rythme de journées
interminables : Justin traine avec sa bande de potes fauchés, peste contre les
riches et leurs manières qui avalent tout, se casse le dos tous les matins en
bossant au supermarché du coin, tente de supporter son beau-père alcoolique et
rêve de Noomi, celle qu’il aime mais qui lui paraît inatteignable. Petit à
petit, son indignation augmente, alimentée par les récits que lui fait son
meilleur ami, Brian, qui travaille pendant l’été comme homme à tout faire dans
la demeure d’une des familles les plus riches de l’île, les Mervier. Une
famille qui cristallise la rage de Justin, mais aussi celle de Brian, qui ne
supporte plus d’être le laquais des ultrariches Un soir, Jean-Marc disparaît
sans laisser de traces. Après une partie de pêche bien arrosée, il ne rentre
jamais aux caravanes. Une absence qui va jeter une lumière crue sur ce qui se
joue entre les êtres une fois passé le stade de l'innocence. Le projet
d’Adrien Girault : Avec Justin Coudures, Adrien Girault écrit le roman d'une
classe modeste et bruyante, qui part en vacances à la mer et veut croire que
la beauté est à tout le monde. Justin Coudures est un roman social, très
politique et engagé, qui s’empare de la question sociale avec beaucoup de
force, qui s’insurge contre le fossé qui sépare les populations les plus
aisées des plus populaires, qui donne envie de faire péter cet ordre social
abject. Une sorte de version fictionnelle de Servir les riches d’Alizée
Delpierre. Mais c’est aussi un magnifique roman d’apprentissage, sur un
passage à l’âge adulte difficile, qui s’accompagne d’autant de désillusions
que de tentatives de résistance et surtout d’une rage de vivre immense.
L’écriture : Livre après livre, Adrien Girault construit un imaginaire et une
littérature qui partent de et se tournent vers un public qui lui ressemble,
l’un des grands absents de la littérature contemporaine, un public jeune,
populaire, rural. Il interroge les fractures entre villes et campagnes, entre
centres et périphéries, entre riches et pauvres. Il développe pour cela des
personnages décalés, de loosers tendres et attachants, sur lesquels il porte
un regard plein de bienveillance et de compréhensions. Avec Justin Coudures,
il développe une langue différente de ces précédents romans mais parfaitement
accordée à ce projet. C’est une langue à la fois triviale, simple et orale,
mais qui fait aussi preuve de beaucoup de tendresse et d’humour, le rire et
l’autodérision servant de porte d’entrée vers son univers. Bonus, les
précédents romans d’Adrien Girault vus par la presse et les libraires : -«
Après un premier roman EXCEPTIONNEL ! Adrien Girault nous laisse explorer le
monde ouvert de deux loosers magnifiques ! », Librairie Chez Simonne. -« La
narration roule à bon droit des mécaniques, lancée comme un train fou à
travers les paysages enneigés d'un monde déboussolé », Bertrand Leclair, Le
Monde des livres. -« Mystérieux, poétique et décapant. », Hugues Robert,
Librairie Charybde. -« Mystérieux, inquiétant, magnifiquement écrit : LE
premier roman de cette rentrée littéraire ! », Librairie Apostrophe. -« Rabot
est un livre rare, la bourrasque qui précède l’œuvre à venir d’un écrivain
singulier. », Lisez voir !. -« Une poésie tranchante et une facilité à faire
se télescoper les temporalités et les événements qui impressionnent », Tayla
Chaumont, Nouvelle revue française -« Une performance rare dans un premier
roman très prometteur. », Alain Nicolas, L'Humanité. -« Un premier roman
virtuose » Marie-Aurélie, Librairie Mollat.