- EAN13
- 9782373850901
- Éditeur
- Du Sonneur
- Date de publication
- 21/06/2018
- Collection
- La Grande Collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
S'inspirant d'un conte du xixe siècle, Nicolas Cavaillès invoque dans ce récit
l'idée paradoxale que la civilisation, dans son effort pour rendre le monde
toujours plus " vivable ", fait œuvre de destruction, de mort souvent – le
comble, étant le touriste, qui détruit ce qu'il veut " visiter ".
Au travers de l'épopée nocturne d'un animal des moins exotiques, Nicolas
Cavaillès dresse, dans Le Mort sur l'âne, un portrait atypique de l'île
Maurice et en raconte l'histoire. Au rythme de la toponymie si particulière
des lieux – Curepipe, Trou-d'Eau-Douce, cap Malheureux, Bois aux Amourettes,
Montée-Bois-Puant... –, depuis les hauteurs de l'île jusqu'au littoral – sans
plages ni touristes –, ce voyage dans l'intérieur des terres est aussi un
voyage dans le temps.
S'inspirant d'un conte du xixe siècle, Nicolas Cavaillès invoque dans ce récit
l'idée paradoxale que la civilisation, dans son effort pour rendre le monde
toujours plus " vivable ", fait œuvre de destruction, de mort souvent – le
comble, étant le touriste, qui détruit ce qu'il veut " visiter ".
Heureusement, quelques exceptions se distinguent : le poète Baudelaire, qui
séjourna à Maurice en 1841, et Kaya, figure musicale locale mort en 1999. Tout
deux sont les symboles du refus d'un monde policé et du respect d'un monde "
sauvage ". L'incarnation de la revanche du chaos sur le langage, cette suprême
usurpation du monde – le langage n'ayant rien à nous apprendre puisque
l'essentiel se trouve hors de celui-ci.
l'idée paradoxale que la civilisation, dans son effort pour rendre le monde
toujours plus " vivable ", fait œuvre de destruction, de mort souvent – le
comble, étant le touriste, qui détruit ce qu'il veut " visiter ".
Au travers de l'épopée nocturne d'un animal des moins exotiques, Nicolas
Cavaillès dresse, dans Le Mort sur l'âne, un portrait atypique de l'île
Maurice et en raconte l'histoire. Au rythme de la toponymie si particulière
des lieux – Curepipe, Trou-d'Eau-Douce, cap Malheureux, Bois aux Amourettes,
Montée-Bois-Puant... –, depuis les hauteurs de l'île jusqu'au littoral – sans
plages ni touristes –, ce voyage dans l'intérieur des terres est aussi un
voyage dans le temps.
S'inspirant d'un conte du xixe siècle, Nicolas Cavaillès invoque dans ce récit
l'idée paradoxale que la civilisation, dans son effort pour rendre le monde
toujours plus " vivable ", fait œuvre de destruction, de mort souvent – le
comble, étant le touriste, qui détruit ce qu'il veut " visiter ".
Heureusement, quelques exceptions se distinguent : le poète Baudelaire, qui
séjourna à Maurice en 1841, et Kaya, figure musicale locale mort en 1999. Tout
deux sont les symboles du refus d'un monde policé et du respect d'un monde "
sauvage ". L'incarnation de la revanche du chaos sur le langage, cette suprême
usurpation du monde – le langage n'ayant rien à nous apprendre puisque
l'essentiel se trouve hors de celui-ci.
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