- EAN13
- 9782368907580
- Éditeur
- Le Passeur
- Date de publication
- 04/06/2020
- Collection
- Le Passeur Poche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Le Passeur 12,50
La correspondance inédite en un seul volume poche des lettre d'Apollinaire aux
femmes qu'il a aimé.
Guillaume Apollinaire avait sept maîtresses de plume pendant la Grande Guerre
: les cinq femmes qu'étaient Marie, Louise, Madeleine, Jeanne et Jacqueline et
deux allégories, la guerre et la mort. À toutes il écrivit des lettres qui
étaient très souvent porteuses de ses plus beaux vers.
" Faire l'amour et faire la guerre " : dès le 10 août 1914, date de sa demande
d'engagement volontaire et de naturalisation, Guillaume Apollinaire a décidé
qu'il n'aurait pas d'autre choix. Entre le 4 avril 1915, date de son départ
pour le front et le jour de sa mort, le 9 novembre 1918, Guillaume Apollinaire
ne cesse d'écrire aux femmes aimées. C'est sans doute de sa part une stratégie
secrète et subtile pour survivre au cœur de l'apocalypse. Créer pour contrer
le néant et résister à la destruction. Canaliser son énergie vitale en
érotisant, en poétisant tous ce qui passe, les femmes comme les tranchées.
Exorciser la mort en cultivant l'obsession de la beauté des choses. Ne jamais
perdre l'œil du peintre-poète. Exprimer les merveilles de la bataille, qu'elle
soit amoureuse ou guerrière. Conjurer en permanence, combattre ses trois
compagnes de toujours, celles qui le harcèlent depuis sa petite enfance, et
contre lesquelles il lutte en permanence : l'angoisse, la tristesse et la
solitude.
femmes qu'il a aimé.
Guillaume Apollinaire avait sept maîtresses de plume pendant la Grande Guerre
: les cinq femmes qu'étaient Marie, Louise, Madeleine, Jeanne et Jacqueline et
deux allégories, la guerre et la mort. À toutes il écrivit des lettres qui
étaient très souvent porteuses de ses plus beaux vers.
" Faire l'amour et faire la guerre " : dès le 10 août 1914, date de sa demande
d'engagement volontaire et de naturalisation, Guillaume Apollinaire a décidé
qu'il n'aurait pas d'autre choix. Entre le 4 avril 1915, date de son départ
pour le front et le jour de sa mort, le 9 novembre 1918, Guillaume Apollinaire
ne cesse d'écrire aux femmes aimées. C'est sans doute de sa part une stratégie
secrète et subtile pour survivre au cœur de l'apocalypse. Créer pour contrer
le néant et résister à la destruction. Canaliser son énergie vitale en
érotisant, en poétisant tous ce qui passe, les femmes comme les tranchées.
Exorciser la mort en cultivant l'obsession de la beauté des choses. Ne jamais
perdre l'œil du peintre-poète. Exprimer les merveilles de la bataille, qu'elle
soit amoureuse ou guerrière. Conjurer en permanence, combattre ses trois
compagnes de toujours, celles qui le harcèlent depuis sa petite enfance, et
contre lesquelles il lutte en permanence : l'angoisse, la tristesse et la
solitude.
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