- EAN13
- 9782246825289
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 24/02/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Grasset 12,90
Fontamara, premier roman d’Ignazio Silone paru en 1933, traduit chez Grasset
en 1949 (nouvelle édition d’après le texte italien définitif en 1981), a été
un succès mondial, sauf dans l’Italie fasciste où il a été interdit, n’y étant
publié qu’après la guerre. Dans les années 1920, alors que l’Italie est
dirigée par Benito Mussolini, le ruisseau du pauvre village de Fontamara, dans
les Abruzzes, est détourné sur ordre des autorités. Or, ce cours d’eau est la
seule ressource des villageois pour cultiver leurs terres. La population
s’inquiète, une délégation de femmes va à la rencontre maire pour se plaindre.
De maire il n’y a plus ; la ville est désormais dirigée par un grand bourgeois
cynique et tyrannique. Les habitants, menés par le valeureux Berardo, se
révoltent contre l’injustice ; ils ne pèsent rien face à l’alliance de la
police, des propriétaires terriens et de l’Église. La rébellion est réprimée
de façon sanglante. Qu’adviendra-t-il de leur meneur, Berardo ?
Conte tragique sur la barbarie, Fontamara est aussi une des premières fictions
antifascistes d’Italie, ce livre qui a été un succès mondial se lit
aujourd’hui avec frayeur. Qu’est-ce qu’un régime dit « illibéral » et quelles
sont ses méthodes d’intimidation puis de violence au quotidien, on ne le voit
pas mieux que dans ce grand roman.
en 1949 (nouvelle édition d’après le texte italien définitif en 1981), a été
un succès mondial, sauf dans l’Italie fasciste où il a été interdit, n’y étant
publié qu’après la guerre. Dans les années 1920, alors que l’Italie est
dirigée par Benito Mussolini, le ruisseau du pauvre village de Fontamara, dans
les Abruzzes, est détourné sur ordre des autorités. Or, ce cours d’eau est la
seule ressource des villageois pour cultiver leurs terres. La population
s’inquiète, une délégation de femmes va à la rencontre maire pour se plaindre.
De maire il n’y a plus ; la ville est désormais dirigée par un grand bourgeois
cynique et tyrannique. Les habitants, menés par le valeureux Berardo, se
révoltent contre l’injustice ; ils ne pèsent rien face à l’alliance de la
police, des propriétaires terriens et de l’Église. La rébellion est réprimée
de façon sanglante. Qu’adviendra-t-il de leur meneur, Berardo ?
Conte tragique sur la barbarie, Fontamara est aussi une des premières fictions
antifascistes d’Italie, ce livre qui a été un succès mondial se lit
aujourd’hui avec frayeur. Qu’est-ce qu’un régime dit « illibéral » et quelles
sont ses méthodes d’intimidation puis de violence au quotidien, on ne le voit
pas mieux que dans ce grand roman.
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