- EAN13
- 9782234087675
- Éditeur
- Stock
- Date de publication
- 24/02/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Stock 20,00
L’historienne Annette Wieviorka, spécialiste émérite de la Shoah, est, en
1970, une jeune militante maoïste. Dans l’enthousiasme de Mai 1968 et de la
Révolution culturelle, les intellectuels français sont pris de passion pour la
Chine communiste (dont Philippe Sollers, Julia Kristeva ou Roland Barthes, qui
en rapportent des écrits fortement empreints d’idéologie).
Avec son mari et son petit garçon, Annette Wieviorka s’installe pour deux ans
à Canton comme professeure de français. Dans le « laboratoire de l’homme
nouveau », ils s’attendent à apprendre du réveil des masses et du modèle
démocratique chinois. À la place, ils découvrent la pauvreté des Chinois et le
vert des rizières, la surveillance constante, la soif de camaraderie mêlée à
l’isolement dans une société collective.
Dans ce récit où se croisent la fraîcheur de notes prises sur le vif et le
regard rétrospectif de l’historienne, les rencontres, les paysages et les
questions se succèdent au son des chants révolutionnaires et de l’opéra
chinois. Devant « l'impossibilité de saisir autre chose que la surface de la
société chinoise », quel sens donner à ce qui est vécu ?
De ces années chinoises se dégage une « passion douloureuse, passion louche,
passion déchirante » pour un pays, une époque et des idéaux.
1970, une jeune militante maoïste. Dans l’enthousiasme de Mai 1968 et de la
Révolution culturelle, les intellectuels français sont pris de passion pour la
Chine communiste (dont Philippe Sollers, Julia Kristeva ou Roland Barthes, qui
en rapportent des écrits fortement empreints d’idéologie).
Avec son mari et son petit garçon, Annette Wieviorka s’installe pour deux ans
à Canton comme professeure de français. Dans le « laboratoire de l’homme
nouveau », ils s’attendent à apprendre du réveil des masses et du modèle
démocratique chinois. À la place, ils découvrent la pauvreté des Chinois et le
vert des rizières, la surveillance constante, la soif de camaraderie mêlée à
l’isolement dans une société collective.
Dans ce récit où se croisent la fraîcheur de notes prises sur le vif et le
regard rétrospectif de l’historienne, les rencontres, les paysages et les
questions se succèdent au son des chants révolutionnaires et de l’opéra
chinois. Devant « l'impossibilité de saisir autre chose que la surface de la
société chinoise », quel sens donner à ce qui est vécu ?
De ces années chinoises se dégage une « passion douloureuse, passion louche,
passion déchirante » pour un pays, une époque et des idéaux.
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