- EAN13
- 9782072860713
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 27/02/2020
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 18,00
"C’était un beau loup joueur sous la jupe des arbres Je m’en souviens car les
cerisiers étaient en pleurs Les talus hérissés d’iris la mer étale appelait le
soir Et moi je me soutenais avec l’ombre l’air était fou Et arrogant Le vent
décoiffait les chevaux blonds Il n’y avait rien à comprendre c’est bien
souvent cela La vie : les pierres tièdes sous la peau des pieds nus L’odeur du
pain qui grille jusqu'à l’or cuivré le livre Qu’on ne voudrait pas finir et
soudain c’est la fin Le soleil du matin qui a des rires à tous les rayons Une
femme dont la peau luit dans le noir mon Dieu Qu’elle est belle : la rivière
s’arrête pour la regarder C’était pareil c’est la vie qui passe je me souviens
De celles dont j’ai touché le visage que sont-elles Devenues le loup s’est
enfui peut-être ou on l’a tué Dis que reste-t-il du vent de l’ombre de cet
instant" Alain Duault
cerisiers étaient en pleurs Les talus hérissés d’iris la mer étale appelait le
soir Et moi je me soutenais avec l’ombre l’air était fou Et arrogant Le vent
décoiffait les chevaux blonds Il n’y avait rien à comprendre c’est bien
souvent cela La vie : les pierres tièdes sous la peau des pieds nus L’odeur du
pain qui grille jusqu'à l’or cuivré le livre Qu’on ne voudrait pas finir et
soudain c’est la fin Le soleil du matin qui a des rires à tous les rayons Une
femme dont la peau luit dans le noir mon Dieu Qu’elle est belle : la rivière
s’arrête pour la regarder C’était pareil c’est la vie qui passe je me souviens
De celles dont j’ai touché le visage que sont-elles Devenues le loup s’est
enfui peut-être ou on l’a tué Dis que reste-t-il du vent de l’ombre de cet
instant" Alain Duault
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