- EAN13
- 9782035857422
- Éditeur
- Larousse
- Date de publication
- 13/01/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Disparu en 1967, à l’âge de 39 ans, dans la guérilla bolivienne, Ernesto
Guevara (dit « Che ») continue de fasciner. Fidel Castro a organisé pour lui
un véritable culte à Cuba et son portrait, présent dans le monde entier, est
le signe de ralliement de l’extrême gauche et de toute jeunesse en quête de
révolte romantique. Le Che est partout, symbolisant l’engagement, la droiture
et l’altruisme : dans le film-fleuve que lui a consacré l’américain
Soderbergh, les dossiers de la presse ou les documentaires. Mais cette icône,
à l’image de son portrait par Alberto Korda multiplié maintenant à l’infini
sur les T-shirts, tasses, badges et autres bibelots, dissimule-t-elle la
véritable existence du Che ? En contrepoint des derniers ouvrages publiés
(dont un par Olivier Besancenot), Pierre Rigoulot fait un portrait sans
concession du révolutionnaire. Un homme qui, pris dans l’aveuglement de son
idéal, était prêt à utiliser tous les moyens (violence, mensonge,…) jusqu’aux
pires excès. Il pose aussi la question de sa réelle place dans la révolution
cubaine et de son instrumentalisation par Fidel Castro.
Guevara (dit « Che ») continue de fasciner. Fidel Castro a organisé pour lui
un véritable culte à Cuba et son portrait, présent dans le monde entier, est
le signe de ralliement de l’extrême gauche et de toute jeunesse en quête de
révolte romantique. Le Che est partout, symbolisant l’engagement, la droiture
et l’altruisme : dans le film-fleuve que lui a consacré l’américain
Soderbergh, les dossiers de la presse ou les documentaires. Mais cette icône,
à l’image de son portrait par Alberto Korda multiplié maintenant à l’infini
sur les T-shirts, tasses, badges et autres bibelots, dissimule-t-elle la
véritable existence du Che ? En contrepoint des derniers ouvrages publiés
(dont un par Olivier Besancenot), Pierre Rigoulot fait un portrait sans
concession du révolutionnaire. Un homme qui, pris dans l’aveuglement de son
idéal, était prêt à utiliser tous les moyens (violence, mensonge,…) jusqu’aux
pires excès. Il pose aussi la question de sa réelle place dans la révolution
cubaine et de son instrumentalisation par Fidel Castro.
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