• Conseillé par (Libraire)
    4 janvier 2021

    Un roman foisonnant

    Tout ne va pas se passer comme prévu dans la préparation de la thèse de l'apprenti ethnologue David Mazon. La faute déjà au café local qui rassemble à l'heure de l'apéro de sympathiques trognes promptes à lever le coude. Et les mystères du lieu où l'âme du père Largeau se réfugie dans un sanglier qui goutera la luxure interdite au prêtre de par son sacerdoce. Les morts à leur insu trouvent place dans le présent ou le passé, ce qui permet à l'auteur d'évoquer l'histoire des lieux. Mais ce n'est pas tout car le maire, fossoyeur de son état, organise une gargantuesque ripaille histoire de tenir la mort à distance pendant plusieurs jours. Un banquet fastueux débordant d'appétissantes victuailles, de gouleyantes bouteilles et de débats épiques. Dans la dernière partie du livre on retrouve notre ethnologue en herbe à l'ouvrage qui, confronté cette fois aux problèmes du territoire, va modifier son itinéraire personnel ! Une narration surprenante aux multiples thèmes parfois déconcertante mais jubilatoire !


  • Conseillé par (Libraire)
    9 novembre 2020

    Un roman drôle et décalé!

    Un jeune thésard se retrouve immergé dans le quotidien d'un petit bourg des Deux-Sèvres pour les besoins d'une thèse consacrée à la campagne au XXIe siècle. Dépassant tant bien que mal ses préjugés sur la ruralité, il va se lier d'amitié avec les habitants du coin et prendre part à un rituel bien étrange...

    Dans une langue drôle et décalée, Mathias Enard célèbre la campagne française. Un savoureux roman de terroir aux accents rabelaisiens.

    Rejoignez la confrérie !


  • Conseillé par (Libraire)
    15 octobre 2020

    Un livre enthousiasmant

    Le narrateur, jeune ethnologue, s’installe dans un village des Deux-Sèvres, à la recherche de matériau pour la rédaction de sa thèse. Son but est de comprendre ce que signifie vivre à la campagne au XXIème siècle, en tenant un journal de ses activités dans une région représentative des enjeux actuels de la ruralité. Sa vie sociale progresse plus vite que la détermination de la problématique de sa thèse, en côtoyant les figures historiques du village qui se retrouvent au Café-Pêche, haut lieu de sociabilité et des habitants aussi différents que Martial, le maire-thanatopracteur, Lucie, l’écolo, Largeau , le prêtre, Max, l’artiste parisien exilé, Nicoleau, le médecin de campagne, Mathilde et Gary, ses logeurs, Kate et James, un couple de retraités anglais, Paco, Manuel et Yacine, rares habitants d’origine étrangère. Ce qui pourrait n’être qu’un simple questionnement sur le retour à la terre et une forme de dénonciation de la mauvaise foi écologique s’avère être un voyage passionnant. Ce roman est porté par un style truculent qui emprunte aux récits transmis par les générations, aux époques traversées par les terroirs, aux lieux chargés à la fois par l’Histoire qui les ont façonnés et des histoires personnelles qui les ont enrichis. On se laisse trimballer du passé le plus lointain au plus proche, savourant de délicieuses digressions sur les lieux emblématiques de l’Histoire, convoquant des figures (Gargantua, Fée Mélusine) et chansons mythiques. D’une densité rare et intelligente, ce roman est d’un enthousiasme contagieux. Laissez-vous porter par la puissance des forces de renaissance et de renouveau que la nature possède !


  • Conseillé par (Libraire)
    5 août 2020

    Quel plaisir d'accompagner ce jeune thésard citadin qui découvre la campagne, la ruralité, les petits villages... Et en même temps, quel plaisir de retrouver les galeries de personnages et les digressions de Mathias Enard qui, roman après roman, sait trouver comment fasciner, faire sourire, faire pleurer parfois.